Le samedi 29 mars 2008 l'association des paralysés de France (APF) organisera une manifestation dont le thème majeur sera porté sur les ressources.
Ces dernnières ne sont manifestement pas suffisantes. Il est évident que l'APF souhaite que le plus grand nombre de personnes (usagers, adhérents de toutes les associations liées au Handicap... et valides!) se mobilise à Paris pour l'occasion. Le slogan "ni pauvres, ni soumis peut-être discutable faisant référence au slogan "ni putes, ni soumises" des banlieues. Ceci étant, j'espère qi'il sera fédérateur de l'implication des personnes handicapées.
Si vous soutenez cette cause, venez signer le pacte de soutien à l'adresse suivante : http://pacte.blogs.apf.asso.fr
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Article tiré des ASH :
Un collectif défend le droit des personnes handicapées à une vie affective
Après avoir organisé, en avril 2007 à Strasbourg, un colloque sur les questions de l'intimité et de la sexualité des personnes très dépendantes, quatre associations du secteur du handicap ont officiellement constitué, vendredi 7 mars à Paris, le collectif Handicaps et sexualités, destiné à porter haut et fort leurs propositions "pour une meilleure prise en compte de la vie intime, affective et sexuelle des personnes handicapées".
Pour l'Association française contre les myopathies (AFM), l'Association des paralysés de France (APF), la Coordination handicap autonomie (CHA) et Handicap international, il s'agit désormais, après le cri de colère poussé en Alsace par ces "naufragés de l'amour", de poursuivre les échanges et de proposer des réponses concrètes aux hommes et aux femmes qui nécessitent une assistance pour pouvoir exprimer et satisfaire leurs attentes en la matière.
"Etre handicapé et parler de ses frustrations, c'est risquer de se retrouver face à un mur de silence", a en effet résumé, le 7 mars au Sénat, le président de la CHA, Marcel Nuss.
Et c'est justement une écoute digne de ce nom que revendiquent essentiellement les personnes en situation de grande dépendance, qui demandent à être considérées comme des personnes à part entière, y compris dans leur dimension sexuée, qui leur a longtemps été déniée.
Or, de la sensibilisation du grand public à d'éventuelles expérimentations d'une assistance érotique et/ou sexuelle aux handicapés (au plus tard en 2010, selon Marcel Nuss), en passant par la création de lieux-ressources ou de groupes de parole et par la formation des professionnels et des aidants à ces questions, tout reste à faire ou presque, indique le collectif.
L'étude des quelques services spécialisés existant en Europe doit ainsi s'accompagner d'une réflexion juridique, éthique et pratique, ont notamment souligné les représentants des associations, qui participent à une commission de travail, constituée fin 2007 sur le sujet par le délégué interministériel aux personnes handicapées, Patrick Gohet.
Contact : collectif-handicaps-sexualites@googlegroups.com.
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